Bob, un restaurant avec une marge bénéficiaire de 30%, ça n'existe pas. Le net se situe plus près du 5%. C'est pour ça que beaucoup de restaurants qui ont même un volume appréciable ne passent pas 5 ans, et plus souvent qu'autrement même pas 1 an.
Et ça, c'est pour des opérations dans un secteur où il y a un achalandage journalier.
Alors imaginez dans un aéroport régional, où le trafic est conditionné par la météo, avec des journée entières où il y a 0 trafic, c'est quasi mission impossible.
La restauration est aujourd'hui une affaire de volume, surtout dans la catégorie casse-croute ou familiale. Volume dans un petit aéroport? Non. Est-ce que Bromont fait exception? Il y a plusieurs grosses usines pas loin. J"espère que cela apporte un certain achalandage.
Je trouve toujours triste d'apprendre que tel ou tel aéroport a un nouveau concessionnaire, qui à plus ou moins court terme y laissera ses sous, sa santé, sa vie sociale, et bien souvent son ménage. Ce sort n'est pas l'exclusivité de ces restaurants, malheureusement.
Mais, comme le disait M. Gérard Lesage dit "le prince des gastronomes": "dans tout québécois sommeille un aubergiste ou un restaurateur; le réveil est souvent un cauchemar."
Denys