Et voilà, depuis 5 semaines le procès est débuté.
Restera le témoignage de Mme Danielle Mongrain le 15 mai puis les plaidoyers.
Voici donc résumé de ce qui s'est dit dans les médias (le titre est cliquable vers l'article complet) :
Nouveau report d’une semainePour la deuxième fois en moins d’un mois, la juge Suzanne Ouellet reporte le début du procès du recours collectif intenté par la Coalition contre le bruit pour mieux encadrer les vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue. Prévu lundi, cet exercice devrait plutôt s’amorcer le 26 mars, une semaine plus tard.
Une affaire exceptionnelle à interpréterComment la juge Suzanne Ouellet interprétera-t-elle l’exclusion volontaire de la moitié des membres du recours collectif intenté par la Coalition contre le bruit sur la nuisance des vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue? Il s’agira assurément de l’un des éléments à surveiller dans le cadre du procès qui s’amorce le 26 mars.
Une guerre commerciale qui a dégénéréLe procès qui s’amorce lundi dans le dossier du recours collectif intenté par la Coalition contre le bruit constitue l’aboutissement de plusieurs années de tension entre des riverains du lac à la Tortue et des entreprises qui ont offert des vols touristiques, particulièrement intenses pendant la saison des couleurs en automne. Voici la chronologie d’une guerre commerciale qui a incité des citoyens à emprunter la voie des tribunaux pour améliorer leur qualité de vie.
Hydravion: la situation s’est amélioréePrès de six ans après avoir été autorisée par le juge Étienne Parent, la requête en recours collectif de la Coalition contre le bruit amorcera enfin l’étape du procès à compter du 26 mars, pour une durée prévue de cinq semaines. Une période intense qui sera ponctuée de témoignages qui ne manqueront pas de remuer des braises autour du lac à la Tortue.
Hydravions: où s’arrête la tolérance?Certains riverains autour du lac à la Tortue trouvent insupportable le bruit des hydravions au moment du décollage, tandis que d’autres les entendent à peine tellement ce tapage fait partie de leur quotidien. Pour l’entreprise Bel-Air Laurentien aviation, le défi de la juge Suzanne Ouellet dans le procès du recours collectif de la Coalition contre le bruit, qui s’est amorcé lundi matin au palais de justice de Shawinigan, consistera à déterminer ce que la personne raisonnable doit endurer dans les circonstances.
Hydravions: les irritants demeurent malgré les restrictionsLes restrictions imposées par Transports Canada sur les vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue en 2009 ont sans doute amélioré l’environnement sonore des résidents à certaines périodes, mais sur l’ensemble de l’année, ces activités demeurent encore trop nombreuses pour vraiment rehausser leur qualité de vie.
Action collective : la moitié d’un groupe quitte le recours !Dans un geste tout à fait exceptionnel, la moitié des membres d’une action collective déjà autorisée a quitté le groupe, refusant ainsi l’indemnisation éventuelle…
Un bain d’hydravions en plein tribunalLes vols d’hydravions se sont invités à l’intérieur d’une salle du palais de justice de Shawinigan, mercredi, et pas seulement au sens figuré. La troisième journée d’instruction du recours collectif de la Coalition contre le bruit a été consacrée au témoignage d’un expert qui a reproduit, son et vidéo à l’appui, l’intensité des décollages de ces appareils.
La juge Ouellet demande des éclaircissementsL’immersion dans l’environnement des vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue dans une salle du palais de justice de Shawinigan alimentait encore les discussions jeudi, lors de la quatrième journée du procès du recours collectif de la Coalition contre le bruit. Après le contre-interrogatoire de l’expert retenu par la demanderesse pour la réalisation de cette expérience particulière, la juge Suzanne Ouellet a pris la peine d’interroger elle-même le témoin pour savoir ce qu’elle devait conclure de cette démonstration.
Vols d'hydravions: la défense inondée de documentsLa cinquième journée du procès de recours collectif de la Coalition contre le bruit sur les vols d’hydravions touristiques a été marquée par un débat sur l’admissibilité d’une volumineuse preuve documentaire acheminée par les demandeurs le lundi de Pâques, prenant par surprise les avocates qui représentent Bel-Air Laurentien aviation. La juge Suzanne Ouellet devra décider si ces photos, notes manuscrites ou vidéos peuvent être produits.
Ces plaintes qui n’aboutissent pas...Une femme bien connue chez Transports Canada a complété son témoignage jeudi matin, dans le cadre du procès du recours collectif de la Coalition contre le bruit pour mieux encadrer les vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue. Au cours des deux dernières années, Danielle Bédard a transmis 147 plaintes pour ce qu’elle considère comme des contraventions aux restrictions ou aux mesures d’atténuation mises en place depuis 2009 à cet endroit.
Un vrai champ de batailleLa tension autour du lac à la Tortue sur le dossier des vols d’hydravions touristiques a peut-être atteint son paroxysme entre octobre 2012 et janvier 2013, pendant la période d’exclusion du recours collectif de la Coalition contre le bruit. Au cours des derniers jours, des témoins sont venus donner à la juge Suzanne Ouellet un échantillon des déchirements observés lors de ces trois mois.
La défense contre-attaqueSi les deux premières semaines du procès du recours collectif de la Coalition contre le bruit ont surtout donné la parole aux riverains exacerbés par les vols d’hydravions touristiques, la défense pourra contre-attaquer cette semaine en faisant témoigner des citoyens qui vivent très bien avec cette activité.
«Je souhaite que la cohabitation redevienne possible»La présidente de la Coalition contre le bruit, Liliane Guay, ne souhaite pas saigner à blanc Bel-Air Laurentien aviation dans le cadre du recours collectif instruit au palais de justice de Shawinigan. Le visage de cette bataille ne veut rien de plus que la quiétude qui prévalait lorsqu’elle s’est installée autour du lac à la Tortue, en 1991.
Transports Canada à la barreLa tension était tellement vive autour du lac à la Tortue en 2007 que Transports Canada avait estimé que le ministère devait prendre en charge lui-même le processus de consultation publique sur les vols d’hydravions touristiques. Dans un cadre normal, la Ville de Shawinigan aurait mené elle-même cet exercice et aurait soumis le résultat à l’instance fédérale.
Une grille d’analyse penchait pour l’interdictionUne grille d’analyse élaborée par Transports Canada dans le cadre du processus de consultation publique amorcé en 2007 favorisait l’élimination pure et simple des vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue. Cette avenue privilégiée n’a toutefois jamais été empruntée, puisque le ministère craignait que le problème de bruit se déplace tout simplement ailleurs.
Transports Canada n’exige rien de particulierTransports Canada «n’exige rien» de précis des citoyens qui veulent formuler une plainte contre les vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue, selon Audrée Lamontagne, gestionnaire régionale, Application de la loi, aviation civile pour la région du Québec. Du même souffle, elle reconnaît toutefois que les besoins des enquêteurs sont «très spécifiques» pour se pencher sur les dossiers qui concernent le bruit.
L’exemple maudit pour Bel-Air Laurentien aviationLes témoins assignés dans le cadre du procès sur les vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue n’ont qu’à entreprendre une envolée sur les mérites de la réglementation au lac Saint-Augustin pour soulever une objection. Le résultat de la mobilisation des maires et des citoyens de la région de Québec fait rêver la Coalition contre le bruit, mais Mes Myriam Brixi et Karine Joizil se font toujours un devoir de recadrer les témoignages sur des faits qui touchent le litige en cours au palais de justice de Shawinigan.
Le nombre de passagers de vols d'hydravions touristiques a quadrupléLe nombre de passagers adeptes de vols d’hydravions touristiques a connu une croissance phénoménale chez Bel-Air Laurentien aviation entre 2009 et 2017, selon un document produit par l’entreprise dans le cadre de l’instruction du recours collectif de la Coalition contre bruit, qui entame sa quatrième semaine au palais de justice de Shawinigan.
Les effets du bruit démystifiésLe bruit interfère les communications, brime les activités, empêche la relaxation et le repos, entraîne des émotions qui peuvent provoquer du stress, voire des problèmes cardiovasculaires. Mardi, Chantal Laroche, audiologiste spécialisée sur les effets des nuisances sonores sur l’être humain, est venue documenter scientifiquement les désagréments communiqués par des membres du recours collectif au début de ce procès.
La bataille d’experts commenceL’instruction du recours collectif de la Coalition contre le bruit sur les vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue vient d’entrer dans une phase de bataille d’experts. Mercredi, un témoin appelé à la barre par Bel-Air Laurentien aviation a formulé d’importantes réserves sur les observations communiquées au Tribunal par Vinacoustik au début du procès, tournant même en dérision des appareils utilisés pour mesurer l’environnement sonore en 2016.
Hydravions: un expert multiplie les réservesDécidément, le travail de l’entreprise Vinacoustik dans le cadre du recours collectif de la Coalition contre le bruit a fortement inspiré Jacques Savard, directeur adjoint, acoustique et vibration chez SNC-Lavalin. Encore jeudi, il a exprimé de sérieuses réserves sur la compilation des données effectuée par la firme montréalaise.
Doléances injustifiées, selon une experteOn ne peut pas dire que les experts assignés par Bel-Air Laurentien aviation dans le cadre du recours collectif sur les vols d’hydravions touristiques mettent des gants blancs pour nuancer les positions des témoins de la Coalition contre le bruit. Après le passage assez remarqué de Jacques Savard en milieu de semaine, Diane B. Boivin a poursuivi le travail de démolition de la partie défenderesse vendredi après-midi, lors de la seizième journée de l’instruction.
La solidarité envers l’entreprise s’exprimeLes témoignages de résidents parfaitement à l’aise avec les vols d’hydravions au lac à la Tortue se sont succédé à un rythme soutenu lundi, au palais de justice de Shawinigan, dans le cadre de l’instruction en recours collectif de la Coalition contre le bruit. Au cours de cette 17e journée, sept personnes sont venues affirmer que leur vie sociale, leur quotidien ou leurs activités extérieures n’étaient aucunement perturbées par les activités de l’hydroaérodrome.
La bataille des sonomètres se poursuitLes termes utilisés par Jacques Savard pour qualifier les sonomètres de l’entreprise Vinacoustik lors de ses tests réalisés en 2016 sont visiblement difficiles à digérer pour la Coalition contre le bruit. Mardi matin, Me Catherine Sylvestre a longuement contre-interrogé ce témoin pour apporter un éclairage différent au sujet de ces appareils.
La juge lance un appel au calmeUne discrète mais inévitable tension s’installe dans l’atmosphère du recours collectif de la Coalition contre le bruit, au palais de justice de Shawinigan. À la suite d’une deuxième intervention en autant de jours de Me Myriam Brixi, avocate pour Bel-Air Laurentien aviation, la juge Suzanne Ouellet a senti le besoin de rappeler tout le monde à l’ordre, en fin de journée mardi.
Réclamation révisée à la baisseLe procès en recours collectif de la Coalition contre le bruit sur l’encadrement des vols d’hydravions touristiques au lac à la Tortue a pris une tournure inattendue en début d’après-midi mercredi, au palais de justice de Shawinigan. Plutôt que d’exiger une somme de 5000 $ par année pour chaque membre depuis 2008 pour les troubles et inconvénients subis en raison de cette activité, le regroupement de citoyens réduit sa demande à 1000 $.
Les activités de Bel-Air décortiquéesTel qu’annoncé la veille, une bonne partie de la 20e journée du recours collectif de la Coalition contre le bruit a été consacrée aux activités de Bel-Air Laurentien aviation, plus spécifiquement aux questionnements ou aux allégations soulevées par la partie demanderesse à compter de 2009. Un exercice extrêmement fastidieux, mais auquel tient visiblement la juge, Suzanne Ouellet.
Les hydravions engendrent d'importantes retombées économiquesLe procès sur le bruit généré par les hydravions au lac à la Tortue s’est poursuivi jeudi au palais de justice de Shawinigan. L’aspect touristique et économique a notamment été abordé lors du témoignage de la directrice de Tourisme Shawinigan, Valérie Lalbin.
«Si je suis condamné, je perds tout»L’exigeant témoignage du président de Bel-Air Laurentien aviation dans le cadre du procès de la Coalition contre le bruit s’est finalement terminé vendredi, avec notamment un moment un peu plus émotif concernant les conséquences de ce recours collectif sur l’entreprise et sur son unique actionnaire.
De plus, la fin de semaine passé, le restaurant de l'aérodrome (L'hélice) fermait ses portes.
Et même si la coalition a réduit sa demande à 1000$, cela représente plus de 10 millions... Si M. St-Onge perd tout, nous perdons tous ce patrimoine de l'aviation au pays.
Espérant que cette attaque sauvage et injustifiée sera rabrouée !