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Écrasement d'hélicoptère
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Écrasement d'hélicoptèreLCN
Mauricie Un mort dans un écrasement d'hélicoptère Un écrasement d'hélicoptère a fait un mort en début d'après-midi à Saint-Alexis-des-Monts, en Mauricie. La tragédie est survenue sur le chemin de l'Auberge, peu de temps après le décollage. Des témoins affirment avoir vu l'hélicoptère s'élever dans les airs à une trentaine de mètres puis s'écraser au sol. La victime est un homme de 53 ans. Les policiers de la Sûreté du Québec croient qu'il pourrait s'agir du propriétaire de l'appareil, un résidant du secteur. Jacques
Voici ce que je viens de trouver sur ce malheureux accident.
Denis http://lcn.canoe.com/lcn/infos/faitsdiv ... 61631.html
Je viens de voir un reportage sur l'accident, ils ont dit qu'il avait son 44 depuis 3 semaines, et aussi qu'il avait eu un accident ce printemps, sans blessés.
Je crois que je sais où il a fait son cours, et j'étais en vol sur le même aéroport lors de l'accident...
c'est terrible, condoléances à la famille
olivier c'est tu cet accident là que tu parles : http://www.ailesquebecoises.com/viewtopic.php?t=886 -Fred
Oui.
Mais je viens de recevoir un courriel du chef pilote de Passport, et le proprio de Passport était sur les lieux, je devrais donc recevoir plus de nouvelles. J'ai visé juste avec l'école, mais ce n'était pas lui dans le 22. J'ai d'autres infos, mais je les garde pour moi, dans quelque jour, je les révelerai, ça sera plus approprié.
ça commence a bien faire les accidents de Robinson, il vas falloir aller
au bout des choses et cesser de traiter ces drames comme de simples faits divers, il est totalement inadmissible et très inquiétants de constater le nombre effarant de crash, avec ou sans fatalités, j'ai entendu d'au moins 6 a 7 R44 détruit au Québec sur une flotte d'une quarantaine d'appareil. Je ne compte pas ceux sur R22. Pas surprenant que les assurances soient exhorbitantes. Étant pilote de R44, je considére la situation critique et transmettre aux familles nos malheureux, bien que sincères, sympathies ne fait que me rappeler notre vulnaribilités de PH. j-p
Tu as tout à fait raison J-P.
Je suis un pilote d'hélico avec très peu d'expérience (85 heures), chaque fois que je monte dans un Robinson (une fois par mois), j'y vais doucement, tranquillement, je colle les aiguilles sur les chiffres, etc... Un pilote d'avion d'expérience n'est pas un pilote d'hélico d'expérience avant d'avoir bâti cette expérience, c'est pas triste à dire, c'est la simple vérité.
Yvon était un grand ami, un de mes pères d'aviation avec Henri Atlas avec qui il a partagé quelques mois un 172 au début de leur licence. Puis, ils ont eu chacun un 172 à pas variable VNO et FMB. Il y a 20 ans minimum, Yvon s'était procuré un beau 185 sur flotteurs, avion qu'il possédait toujours jusqu'à son décès. Yvon a fondé et bâti l'hotel Saccacomie (2 fois) sur le lac du même nom. Je lui avais fait essayer mon 44 quand je me le suis procuré en 99. Il avait bien trippé. C'était vraiment un grand ami également de mon copain Jean-Claude Lauzon. On a eu énormément de plaisir tous ensemble.
L'accident d'hier, j'imagine qu'il est dû au manque d'expérience. Yvon venait d'obtenir sa licence hélico la veille, et il possédait ce magnifique Raven 2 depuis quelques semaines. L'endroit du décollage au lac Saccacomie exige qu'on s'éléve très haut verticalement avant d'avancer pour entrer en translation. Quoique l'endroit est assez large, il peut arriver qu'on soit un peu désorienté spatialement, et que l'appareil puisse s'approcher des arbres si on ne se méfie pas. Le rotor de queue est très fragile sur un hélico. Est-ce que c'est ce qui s'est produit ? Je ne saurais l'affirmer, mais si je retourne en arrière, je sais que c'est une erreur qu'un jeune pilote peu commettre s'il a à sortir d'un trou profond dans une clairière: avoir une conscience erronée de la position de l'appareil et de son déplacement dans une tel espace.. Yvon laisse dans le deuil 2 fils, Julien et Sébastien que je connais depuis qu'ils ont 5-6 ans, Joyce sa femme, et nous tous, ses amis, trop nombreux pour les nommer. Salut Yvon, bon voyage. Tu salueras Jean-Claude de notre part. Et puis, voulez-vous que je vous dise, je commence à être un peu écoeuré que mes amis meurent en brûlant dans leur machine, ou en se noyant prisonniers de la cabine. Alors, même si je ne suis pas un ami intime de tous ceux qui lisent ce message, je vous le dis là: FAITES ATTENTION A VOUS-AUTRES ! Gaston
Merci Gaston des détails conçernant cet accident.Nous pratiquons un passe-temps qui ne pardonne pas beaucoup en cas d'erreur.En temps que pilote avec 27 ans de vol,j'ai vu passer plusieurs connaissances qui ont payé le prix pour voler et chaque fois je remet en question la phrase qui dit que si Dieu aurait voulu que nous vollions, il nous aurait donné des ailes.Mres sympathies a la famille et bon vol Yvon.Georges
Je devrais avoir plus de détails ce soir, j'ai un ami qui va me briefer convenablement.
Gaston, très bien dit. Quand j'ai appris la nouvelle, j'ai sorti mon POH de 44 et j'ai lu la page sur les pilotes d'avions.
Bon, j'ai du nouveau.
Il est allé chercher son 44à Beloeil samedi matin pour se rendre par la suite à son auberge. Il a chargé la machine avec des 5 gallons de gaz, car il allait chercher ses fils à la chasse. Jusqu'ici tout va bien. En décollant de l'auberge, son rotor de queue a touché à des branches, et il a perdu le contrôle de la machine. On connaît la suite.
Ouais... désolant
Mes sympathies également. Çà nous rapelle que voler est un privilège et qu'on doit bien gérer les risques. Un accident est toujours possible, même aux meilleurs d'entre-nous. Disons qu'à chaque fois, çà me pince droit au coeur et en même temps, çà me donne une dose d'humilité. C'est bon de se le rappeler de temps en temps, question de garder la perspective. Mais c'est bin platte ! Michel C-GNCJ
Fectivement, on connait la suite. Le feu ka....!. Un copain mécano m'expliquait qu'il arrive souvent que les moteurs à injection foutent le feu parce que quand il y a bris de conduite d'essence lors d'un impact, elle est giclée à 40 pieds parce qu'elle est sous pression, surtout quand ça arrive "full power" comme c'était le cas durant ce décollage. Un manifold un peu chaud suffit à déclarer l'incendie. Il était plein d'essence.... parce qu'en plus le Raven 2 n'a que 2h40 d'autonomie, pour une vitesse très semblable au Raven 1 et à l'Astro. Les commandes hydrauliques des Raven rendent le vol très confortable. Plus de force excessive à appliquer, plus de vibrations sur les commandes. Une bonne rigidité. Mais sans l'hydraulique, c'est une autre père de manche. J'ai fait quelques pannes d'hydraulique avec un Bell 206, avec des posés glissés etc. C'est vraiment pas évident. Mais dans le cas d'Yvon, il n'y a pas eu de panne de ce genre. Il faut être à bord de l'hélico pour comprendre ce qui se passe. On lève le collectif, l'hélico s'échappe du sol, on corrige avec les pédales et le cyclique pour rester droit, en ligne. Mais souvent dans ces endroits plus ou moins confinés, des vents venant par dessus et au travers des arbres viennent causer des effets de vortex. Il n'y a pas de problème si les corrections sont effectuées immédiatement, doucement, sans panique. Un passager trouverait que ça brasse bizarre puisque l'hélico est ballotté sur ses axes. En s'élevant ou en descendant dans ces turbulences, on a l'impression qu'on a pas tout à fait le contrôle. De plus, si les arbres ou autres obtacles sont près, on a intérêt à connaître sa machine et à bien faire corps avec elle. Ce qui évidemment joue en défaveur d'un pilote qui n'a pas beaucoup d'heures et d'expérience dans ces chaises volantes. Ce qui s'est produit est donc ce que j'imaginais. J'ai atterri souvent dans cette clairière, et ce fut toujours une expérience particulière pour tout ce que je viens de vous décrire. Pas dangereux, mais particulier. Gaston
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