Re: Le nouveau Bush caddy de Bob et ses missions.
Posté: Sam 22 Déc, 2018 10:25
Ho non, pas le fun de perdre ses clés.
Tout dépendant de l'endroit ou tu te trouvais.
Me fait penser à une lointaine histoire, quelque part dans un boisé de la Baie James.
Genre KM 235 de BJH .
Un début Mars 2011, entre 2 saisons de brousse, en fait, je devais me ramasser sur le chômage, mais je ne pouvais
tenir en place, alors JC m'envoya dans les bois, bien creux, à y effectuer un contrat de déboisement.
Genre de contrat dont tu a le droit de te poser des questions sur sa validité, mais dont les retombées
économique et l'aspect politique doit primer.
La mission:
M'apporter de chauds vêtements, et mon sourire habituel.
Maintenant, je sais aussi comment dealer avec les résidents, alors, je devrai aussi apporter beaucoup de patience.
Le but sera de superviser , de mesurer, et de voir à la complétion d'un petite route à faire déboiser.
En fait c'était comme 1-2 km de route d'accès partant d'une route principale et allant au bord de l'eau.
je devais former une équipe de 3-4 bucherons, leur fournir la logistique, leur transport et leur sécurité.
Entre vous et moi, quand je suis arrivé, je me suis dit que ça ne servait à rien de couper des fouettes
de 3-6 pouces sur la souche, que les pelles mécaniques et les bull n'allair que faire une bouchée de ce petit boisé.
Mais, dans le devis c'était inscrit que le boisé devait être coupé à l'aide de bucherons locaux, leur fournissant ainsi
participation au projet, travail et revenu.
Alors, let's go mon Bob, trouve tes gars, va les chercher, assure toi du bon équipement et go to the Job site.
J'avais un bon pick-up, une motoneige et une sleigh.
Comme d'habitude et prévu, je dus passer plus de la moitié de la journée juste à ramasser mon équipe et les scies.
Je devais me rendre sur le site ou un chemin devait être dégagé.
Naturellement, rendu au site, y a rien de déneigé....
Bon, mon rôle comme m'a déjà dit JC est de voir que ça marche rendu la bas.
Pas de me plaindre que c'est foqué, qui a pleins de chose qui aurait du être, je suis le gars qui doit faire
que la job se fasse et qui doit résoudre tous les problèmes de n'importe quelle manière ...ou presque.
Alors, après quelques coups de téléphone satellite et beaucoup de chance, je finis par parler à un
contracteur qui avait pas trop loin un loader de disponible dont le chauffeur essayait de dégager
du sable d'une sablière.
Lui aussi avait son lot de problèmes, tout était gelé bien raide..
Alors, un moment donné, le loader arriva ...
Et finit par nous tracer notre sentier.
Fa frette et la journée avance vite.
Mais la logistique s'installe bien, par hasard, le père d'un des bucheron arrive avec une motoneige et une sleigh.
Ce qui finit par compléter mon équipement.
Avec les Cree on peut vivre les 2 extrèmes, soit de la pauvreté extrème ou bien, l'opposé assez incompréhensible.
Je m'attendais à voir arriver un vieux ski-doo fini, mais non, un beau Bombardier pratiquement flambette.
Alors, comme le stipule le contrat, je procède au transport des employés.
On est vraiment pas au sud avec nos travailleurs syndiqués, du coté autochtone, c'est toujours ok, ils ne sont pas difficiles
et habitués à la misère. Mon équipe est composée de jeune fils et de beaux fils du Tallyman de l'endroit.
Comme toujours, si on laisse la productivité de coté, les impatiences et on s'arme de tolérance, on retrouve rapidement
le sourire et il fait profiter au maximum de tous ces précieux instants.
De mon coté, ayant toujours le but en tête, mais cherchant toujours à rire de la situation.
Je réussis à désamorcer plusieurs situations qui pourrait virer à une crise interne.
Tout dépendant de l'endroit ou tu te trouvais.
Me fait penser à une lointaine histoire, quelque part dans un boisé de la Baie James.
Genre KM 235 de BJH .
Un début Mars 2011, entre 2 saisons de brousse, en fait, je devais me ramasser sur le chômage, mais je ne pouvais
tenir en place, alors JC m'envoya dans les bois, bien creux, à y effectuer un contrat de déboisement.
Genre de contrat dont tu a le droit de te poser des questions sur sa validité, mais dont les retombées
économique et l'aspect politique doit primer.
La mission:
M'apporter de chauds vêtements, et mon sourire habituel.
Maintenant, je sais aussi comment dealer avec les résidents, alors, je devrai aussi apporter beaucoup de patience.
Le but sera de superviser , de mesurer, et de voir à la complétion d'un petite route à faire déboiser.
En fait c'était comme 1-2 km de route d'accès partant d'une route principale et allant au bord de l'eau.
je devais former une équipe de 3-4 bucherons, leur fournir la logistique, leur transport et leur sécurité.
Entre vous et moi, quand je suis arrivé, je me suis dit que ça ne servait à rien de couper des fouettes
de 3-6 pouces sur la souche, que les pelles mécaniques et les bull n'allair que faire une bouchée de ce petit boisé.
Mais, dans le devis c'était inscrit que le boisé devait être coupé à l'aide de bucherons locaux, leur fournissant ainsi
participation au projet, travail et revenu.
Alors, let's go mon Bob, trouve tes gars, va les chercher, assure toi du bon équipement et go to the Job site.
J'avais un bon pick-up, une motoneige et une sleigh.
Comme d'habitude et prévu, je dus passer plus de la moitié de la journée juste à ramasser mon équipe et les scies.
Je devais me rendre sur le site ou un chemin devait être dégagé.
Naturellement, rendu au site, y a rien de déneigé....
Bon, mon rôle comme m'a déjà dit JC est de voir que ça marche rendu la bas.
Pas de me plaindre que c'est foqué, qui a pleins de chose qui aurait du être, je suis le gars qui doit faire
que la job se fasse et qui doit résoudre tous les problèmes de n'importe quelle manière ...ou presque.
Alors, après quelques coups de téléphone satellite et beaucoup de chance, je finis par parler à un
contracteur qui avait pas trop loin un loader de disponible dont le chauffeur essayait de dégager
du sable d'une sablière.
Lui aussi avait son lot de problèmes, tout était gelé bien raide..
Alors, un moment donné, le loader arriva ...
Et finit par nous tracer notre sentier.
Fa frette et la journée avance vite.
Mais la logistique s'installe bien, par hasard, le père d'un des bucheron arrive avec une motoneige et une sleigh.
Ce qui finit par compléter mon équipement.
Avec les Cree on peut vivre les 2 extrèmes, soit de la pauvreté extrème ou bien, l'opposé assez incompréhensible.
Je m'attendais à voir arriver un vieux ski-doo fini, mais non, un beau Bombardier pratiquement flambette.
Alors, comme le stipule le contrat, je procède au transport des employés.
On est vraiment pas au sud avec nos travailleurs syndiqués, du coté autochtone, c'est toujours ok, ils ne sont pas difficiles
et habitués à la misère. Mon équipe est composée de jeune fils et de beaux fils du Tallyman de l'endroit.
Comme toujours, si on laisse la productivité de coté, les impatiences et on s'arme de tolérance, on retrouve rapidement
le sourire et il fait profiter au maximum de tous ces précieux instants.
De mon coté, ayant toujours le but en tête, mais cherchant toujours à rire de la situation.
Je réussis à désamorcer plusieurs situations qui pourrait virer à une crise interne.