Ouais.
Avec l'été arrivé, je suis bien moins présent sur le forum.
Ce dernier voyage fut pénible...pas pour moi, mais pour un copain.
Je ne me souvenais plus que faire plus de 3 heures en petite aviation c'était vraiment difficile pour une forte majorité d'humain.
Nous sommes partis vers 16:30 de la maison.
Un copain du travail qui va à la chasse en régions éloignées, donc il devrait être genre habitué à misère.
Et coté aviation, avec un partneur habitué de plus de 15 ans d'expérience, on a plus le réflex de dire de restreindre son poids de bagage.
Mais, oufff..
Mon chum arrive avec ses ost...de grosses bottines à cap d'acier...et un genre de pack sac à la Bear Grill.
Tsé, style 4 pieds de haut avec 2-3 rouleaux de tapis, toile, couverture.
Et son poids, une hache, une machette, 500 pds de cordage, une tonne de beau stock de survie, mais pas trop rapport
avec notre ride de pêche. l'appareil est déjà passablement chargé et lourd avec tout le stock pour le camp, j'ai même des
madriers de 2X4 qui nous servirons d'appuis tête.
Alors 125 lbs plus tard de stock et avec passablement de déballage, on embarque.
Le Caddy s'approche de son gross avec 2450 lbs d'embarqué, soit plus de 1000 lbs de viande, de stock et d'essence.
Le décollage est à la hauteur de la Catto.
A cet heure un peu tardive, soit 16:30 , il y a encore des thermiques et il vente fort du NO.
Un bon vent de face de 20 mp/h va allonger notre ride de plus de 3/4 d'heure et nous approcher d'une arrivée
à la pénombre, alors je monte le moteur deans les 2450-2500 pour une bonne partie de la runne.
Ce sera un proche 4 heures de vol de semi brassage de garantie.
Finalement le brassage est pas trop pire avant le fleuve au dessus des plaines, je dirais 3/10.
Rendu de l'autre coté du fleuve, avec l'approche des montagnes, on arrive à 4-5/10 au max.
Mais c'est déjà trop pour mon copain qui en plus d'avoir mauvaise haleine, ( Il est Arabe ) son estomac
rends les armes et tout son contenu...il avait mangé comme un cochon le midi avec du saumon et sauc et etc..
Un premier sac à poubelle se remplis de ce beau liquide tiède et une odeur totalement insupportable envahit le cockpit.
Même moi, qui en a vu d'autre, j'y vais de quelques pompes estomatiques sans conséquences, mais j'ai le coeur sensible.
Pas à cause du vol, mais avec cet odeur de truck à vidange laissé au soleil avec une cargaison de bacs bruns.
Brewf, les 3 heures suivantes se font ponctuées de fréquents vomissement atroces de trippes qui se tordent de leur contenue.
Mon pauvre copain est blème, faible, endormit...et quand il me demande si nous arrivons bientôt, je lui dit encore quelques heures
et le pire est à venir passé le réservoir Kempt avec les montagnes plus hautes.
Je finis par passer en face de Toxédo, mais pas de stop possible, le temps avance et les montagnes entourant le camp de Tox
donnent encore un autre coup de barre à mon chum dont les trippes lui ressortent d'entre les dents, un 2e sac se remplis de bave
de vomis, de mottons de riz mélangé avec un restant de son saumon et de quelques morceaux de toast du matin.
Tout un gruau et la senteur me donne mal au coeur juste à y penser.
Je salue Tox et lui dit que la visite sera pour un autre moment.
Finalement, on arrive ou je vais stationner, il vente fort, je raze les montagnes avec 2-3 coup de montagnes russes
en finale, mon chum à la tête enfouie dans le sac et la broue lui ressort par les oreilles.
Dommage qu'il n'ai pas vu mon amerrissage, j'ai quand même travailler assez fort pour amoindrir
les effets de turbulences .
Rendu sur l'eau, il ouvre la porte, les sacs prennent le bord et il nous lâche tout un wouappgrrrr qui va chercher ses derniers
restants du souper de vla 2 jours.
Fioufff. tout une ride, il me demande si ce sera de même au retour ?
Je lui réponds ...que c'est possible, mais on va tenter différentes choses, dont pas se goinfrer comme un malade
avant le départ. j'ai également de petites pillules du mal des transport...qui n'ont manifestement pas donner de bon résultat dans son cas.