Pilotes Québec

Le temps file, l,eau recommence à remonter...
Et je viens de tomber sur ceci


Elle est énorme, doit peser 1000 lbs.
On voit plus de 400 ans d'évolution dans ce clip.


Mais, je suis amer de ne pouvoir fouiller sur le terrain, la végétation y est trop dense, les faux signaux pulluent, la forêt
y a repris ses droits, je ne peux pas localiser un point bien précis ou mon trésor doit s'y retouver, il y est caché pour la fin des temps...
Mais à défaut de mon coffre de sureté de la HBC...
Je suis tombé sur une tonne de cuivre...


Rivets et washers de cuivre...ou genre...


Autre artéfacts que j'ai rapportés.


La petite chaine est totalement momifiée ...


Mais j'ai aussi mon tréors à moi.
Une superbe pièce du navire qui nous explique bien comment les menuisiers du temps procédaient.
De minutieux détails nous révèle de petits secrêts...
Cette pièce que peu de personnes n'ont eu la possibilité de voir en personne, va demeurer pour moi mon trésor de Charlton.
Vous la verrez demain...

Bob

Bob

Mon trésor, il est partagé.
La chance d'avoir pu réaliser cette mission.
D'avoir pu retrouver un bon copain qui aujourd'hui, tente de vivre en respectant une autre époque
dans un monde ou les différences ne sont pas légion.
La satisfaction d'avoir pu profité d'une logistique sans faille.
D'avoir pu apprendre une réelle partie de notre histoire et de celle de nos autochtones.
D'avoir pu fouler le même sol, le même sable, le même endroit qu'Henry Hudson et de plusieurs autres bâtisseurs de notre économie.
Le trésor physique...
Il est bien de la couleur de l'or.


Ce superbe clou en entier, fabriqué de cuivre, de laiton ou de bronze. Je ne saurais dire ??
Ce sera d'autre recherches.
Et la découverte technique sur nos constructeurs de ces navires.
Ils faisaient de petites entailles sur les bouts de ces clous, afin d’empêcher qu'ils ne ressortent.
Et oui, on pense à tord que nous sommes la seule génération moderne d'intelligents...mais bien avant nous
les hommes se cassaient la tête à devoir résoudre eux aussi leurs problèmes.
Ce avec bien moins de techniques de connaissances et d'outillage que nous et pourtant ils trouvaient eux aussi des solutions efficaces..


Mais c'est pas fini...je dois maintenant revenir !

Bob

superbe !!

Comme je le disais, chaque minutes sont comptées depuis mon lever ce matin.
Vous allez bien comprendre le pourquoi .
La météo va me staller à Waska si je ne reviens pas.
Et je vais avoir au moins 5 heures de vol, plus une bonne heure pour ravitailler mes canisses et recharger l’appareil.
Et à première estimée, je vais être plus de 45 minutes plus tard que le coucher du soleil, si les vents demeurent Nord.

Une fois le dessous l'appareil bien nettoyé, la marée à remonté et ce sera pour moi le moment de repartir.
Afin de gagner de précieuses minutes, j'avais reparti le moteur quelques minutes afin de remonter mes température,
faisait juse 8-10 degrés au niveau de la mer , j'ai même fait '' Marcher '' l'appareil afin de le dégager de ses sables visqueux.
Alors que je fais mes dernières vérifications avant décollage...regardez mon altitude


Et Vrrrrraaaouuuummm, l'on décolle et cap SUD !
A cette altitude et cette température, mes RPM ne sont pas au max que l'appareil est déjà airborne.


Une chance que la marée remonte...vla 300 ans, l'eau de nos mers étaient même 4-5 pieds plus basse .
Ce qui nous permets mieux de comprendre les supposées '' Erreures '' des cartes des navigateurs du temps.


Baie de bouette...


Une fois ravitailler, en vol, je constate que le temps va me manquer...


Je fais tout mon possible pour tenter de dépasser cet appareil mais en vain..


Bob

Je vais jouer avec mes altitudes de croisière.
Me voila assis pour un leg de 5 heures et c'est en après midi et ça brasse...
Je devais pouvoir y gagner de précieuses minutes même si en montant je vais ralentir mon cruise, me faisant perdre de bonnes minutes.

Au départ je suis quand même pesant, full gaz, full bagages et passablement pesant avec mon cuivre et
mes artéfacts de métal...
Quand même je réussit à trouver un 15 mp/h de dos...

j'approche du fleuve, le soleil est sur le point de se coucher.
Ça cruise bien, je mets le RPM à 2500-2550...j'ai ratrappé passablement du temps, et je vais pouvoir transformer mon
altitude en vitesse quand ce sera le temps, mais bien conscient qu'en descendant ma composante vent de dos va diminuer.
Ce qui va s'annuler...Chaque minutes sont importantes...vous comprenez maintenant pourquoi que je gère cette situation
depuis mon lever ce matin, je savais bien que j'allais me retrouver avec ce combat en fin de vol.

A 13 miles de ma destination, j'ai enfin mis 1 minute du coté légal, le ciel est dégagé, je fonce.
Mon GPS lui est passé en mode nocturne.


Gogogo !
RPI en vue, la photo ne témoigne réellement pas de la faible clarté du moment.


En finale tout était pas mal noir, je me fiais aux lumières des maisons...


Puis, le coucou retrouve son nid et il va se reposer de son périple si loin et si court.!.


Viens le temps de tout consigner correctement.
Mission accomplie.
Surement un de mes plus belles aventure tant au niveau humain que logistique.


Et j'en ai une autre similaire, mais à un autre endroit ou les hommes n'ont pas contaminé le site...
Ce sera le tour à un entrepôt de la Northwest ce coup là...dans les mêmes années.


Je sais exactement ou c'est...


Et il y avait aussi beaucoup de traffic à cet endroit.


Bob

té bon Bob , bravo. ma te dire , pour vrai ça m'adonnais pas , mais faire 40 miles au dessus de la mer, négocier la maré qui descent , voir mon avion sur la terre ferme , pi la peur de voir un ours polaire pendant que mon avion est beacher . ta des couilles !!

Bush, c'est ça l'aventure...

Et il y aura une autre occasion...pour un autre endroit ...juste pas loin de là...
Gardons le contact. !
Et oui, que l'on se sent tout nu et sans défenses quand notre coucou est en cale sèche pour de looooonnnngues heures.
C'est vraiment un feeling bizarre, à la merci des éléments, des évènements...mais toujours sous contrôle.

Bob

Bob l'historien, délicieux reportage, tu as le don de découvrir les artéfacts de très grande valeur
et nous faire apprécier les efforts de ces surhommes qui ont façonnés notre pays
bravo pour ta détermination et ton FLAIR surtout


j-p

qui aimerait y être et qui savoure grandement

Une vrai expédition comprimée dans un laps de temps très court, à la " Indiana Bob " Merci

Michel

bush pilot a écrit:té bon Bob , bravo. ma te dire , pour vrai ça m'adonnais pas , mais faire 40 miles au dessus de la mer, négocier la maré qui descent , voir mon avion sur la terre ferme , pi la peur de voir un ours polaire pendant que mon avion est beacher . ta des couilles !!

Tres beau reportage Bob. dis donc , avais tu dans tes bagages une arme au cas d'une mauvaise rencontre une fois beacher?.. Si non, t'as surement pensé à cette probabilité et qu'elle aurait été ton action dans ce cas....

Hello Indiana Bob !

Beau reportage que celui-là...
Et si ce n'est plus un secret, c'est quoi la latitude longitude de cette destination ?
Des fois que j'aurais besoin d'une ancre...

WOW ET WOW encore Bob...en plus d'avoir fait une expédition incroyable (que je ne ferais pas sauf avec toi ) tu es un raconteur (écrivain) vraiment hors de l'ordinaire...on te lit avec intérêt et grand plaisir...merci pour toute cette histoire et toutes les précédentes et les autres à venir

François

Bravo Bob,
Toute une belle aventure que tu nous as partagée.
Merci
Martin

Bravo. Tout un récit d'une incroyable aventure. Merci de partager!

Une belle aventure et un récit bien informatif

Merci Bob de nous faire partager, grâce à ton talent d'écriture, ces belles aventures.

Ça fait rêver!

Aventure courte mais intense MERCI

Bob les Bâtiments sur l'île sont t'il habitables

Toute une belle aventure que tu nous as partagée, mon Indiana Bob.Tu nous fait vivre tellement de belles émotions pour un voyage d'une si courte durée.
Dommage que la météo t'a empêcher de faire tout ce que tu avais prévu. On en aurais découvert encore des choses si intéressante.
Tu est tout un aventurier et on est chanceux que tu nous partage tout ça et toute ces belles photos en plus.
Lâche pas mon Bob et j'espère que tu puisse faire la suite de cette expédition l'an prochain. C'est vraiment passionnant de te lire. Tu est très doué.

Bravo mon Indiana Bob et continue tes missions fantastiques.

Jacques