En plus d'usurper mon visage en l'utilisant pour son avatar, Louis dit n'importe quoi au sujet des sacs de roches et je m'inscris en faux!!!
Je déconseille fortement le sac de roches comme ancrage. La chaine avec quelque chose de pesant, indestructible, genre une pièce de métal, (un bloc moteur fait très bien l'affaire), qui ne risquera pas de se détacher? Parfait. La chaine avec deux ancres attachées en série, plus que parfait. Si la première ancre lève du fond, elle se redépose, parce que la deuxième ancre, elle, ne bouge pas. Ça fait l'effet élastique.
Expérience vécu avec les sacs de roches... Ça doit d'ailleurs être le foutu Louis qui m'avait conseillé là-dessus. C'est pourquoi je ne l'écoute jamais plus....
Situation: Hydravion. On annonce des grands vents, je suis sur une plage. J'attache des cordes sous les crochets d'ailes, et à ces cordes, des poches de toile remplies de roches. La queue est attachée à un arbre sur la rive. Il vente toute la nuit, au matin, je vais voir mes ancrage, les sacs sont bien là, mais à force de frotter dans le fond du lac sur d'autres pierres probablement, les sacs sont défoncés et ne contiennent plus la moindre pierre. Je n'ai plus jamais utilisé ce système.
Une chaine avec quelque chose de pesant, qui ne risquera pas de se détacher, c'est parfait. Une chaine avec deux ancres attachées en série,c'est plus que parfait. Si la première ancre lève du fond, elle se redépose, parce que la deuxième ancre, elle, ne bouge pas.
Mais souvent, en brousse, j'ai utilisé des pièces de bois, longs billots minces, ou 2X4, attachés sur les ailes pour détruire la portance causé part le vent. Ça, ça a toujours fonctionné. Mais j'ai souvent retrouvé mon hydravion bien "beaché", par z'emple!
Sur cette photo, vous voyez mon hydravion (Cessna 180) à son quai sur le fleuve St-Laurent en face de Ville Ste-Catherine. Le quai tournait au vent avec ou sans l'avion, et était retenu par l'ancrage double dont je parle plus haut. Sur la photo incrustée du coin droit en bas, vous ne remarquerez peut-être pas que j'avais mis des 2X4 de 16 pieds, surmontés de marguerites qui tournent au vent, pour prévenir le problème récurrent des nombreux goélands qui venaient déposer leur gouano sur mes ailes. Le gouano, c'est pire que le verglas pour une aile d'avion. 2 à 3 heures de nettoyage étaient nécessaires à chaque fois que je voulais utiliser l'avion, avant que je pense à essayer ce truc dissuasif à oiseaux.. Les marguerites avaient la capacité d'empêcher le goélands de se poser sur les ailes, et les 2 X4 dans lesquels les vire-vent étaient plantés, remolissaient la fonction de briser la capacité de voler d'une aile qui reçoit un vent puissant qui pourrait métamorphoser l'avion en un vulgaire cerf-volant au bout d'une corde. Ceci dit, l'avion était attaché au quai en 12 points. Et ça ne prenait que 60 secondes le sécuriser aux 12 mousquetons tout le tour de l'avion et sous les ailes. L'autre beau côté de ce type de quai, c'est que l'accostage se faisait toujours face au vent, à l'intérieur du "U" qui permet de besogner facilement autour de l'avion.
L'inconvénient premier étant qu'il fallait se rendre à l'avion en chaloupe avec tout le bagage et les passagers.