robertw a écrit:est-ce que l'on doit déclencher l'ELT avant d'arriver au sol ( pour ceux, qui comme moi, ont un interrupteur dans le tableau de bord.
Oui. Tout de suite. Chaque fois qu'on croit que les services de sauvetage vont essayer de nous localiser, aidons-les en poussant le bouton. D'ailleurs, maintenant le bouton est obligatoire avec les installations 406. Pour cette raison.
Ça prend une minute avant que notre localisation-numéro de série de notre ELT soit envoyée sur le 406 après un déclenchement . Le 121.5 ( anonyme) part tout de suite, mais le 406 sérialisé attend autour d'une minute. Sur flottes, à l'envers dans l'eau, ou dans ben des crash, l'antenne n'est plus en mesure d'envoyer notre localisation. Fa que pesons le bouton au plus vite. Ça va prendre une minute. Si on plane un peu plus loin, le 406 émets anyway notre nouvelle position aux minutes. Pi si ils la reçoivent avant qu'on soit au sol, ça va déjà leur donner une géolocalisation plutôt précise.
Pourquoi le peser ?
Faut pas se mettre dans notre peau. Mettons-nous dans la leur. Ils ont comme mission de nous retrouver. Ils vont ratisser large. Partir d'où on est parti, regarder la météo pour deviner vers où on aurait pu bifurquer. Appeler plein de monde style FIC et contrôleur pour savoir si eux ne nous aurait pas parlé. Demander à des proches c'est quoi nos habitudes. Bref, on va déranger ben du monde qui ont autre chose à faire. On pousse le bouton, et bingo, ils savent où nous chercher. Pas de spéculations, pas de devinettes pour eux, direct au but. Ils peuvent retourner à leurs entraînements ou s'occuper de quelqu'un d'autre. Efficacité maximum.
Ma réponse est basée sur une question que je leur avais posée il y a mille ans. Avant les 406. Et ils m'avaient même dit de partir le ELT. Pour tous les cas où je soupçonnais que quelqu'un leur demanderait de me trouver. Exemple, sur un avis de vol à un proche quand vient le temps que le proche va peut-être les appeler. Pi que moi, avec la gastro au camp, j'avais pas envie de salir mon avion. Comme ça, au lieu de partir partout en recherche, ils arriveraient direct au-dessus de moi. Je les aurais entendu, aller à mon n avion pour leur dire que tout allait bien. Que j'avais juste une gastro et que je préférais rester au camp.
Je les aurais dérangés un 30 minutes. Au lieu de partir le bal de tout le tralala et occuper des heures de leurs temps.
Fa que si on sait que quelqu'un, ou nous, va leur demander de l'aide en notre nom, pesons le bouton. Ça va simplifier leurs vies. Parce qu’eux, la cavalerie, quand on les déclenche, ils sortent les chevaux de l'écurie et ils partent à notre recherche. Aussi bien les aider en leur disant où on est. Ça dérange moins de monde moins longtemps.
Maintenant, avec les 406, ils reçoivent ta position, la sorte de l'appareil, des numéros de téléphone de contact, la couleur de tes yeux. Ça va super bien pour eux. Mettons qu'un pilote a entendu un Mayday. Avec un avion dont les lettres finissaient par Zulu Bravo. Dans le coin de Saint-Michel-des-Saints, qu'il relie cette info au FIC de Québec vis l'antenne remote de mont Laurier. Que les services d'urgence sont avertis. Que le FIC demande à tous les avions s’ils entendent le 121.5 à leur altitude, pour essayer de déterminer dans quel secteur le 121.5 émet. Etc., etc., etc. On a poussé le bouton du 406. Une minute après les services de sauvetage reçoivent notre géolocalisation précise. Ils peuvent confirmer que nos lettres finissent en effet par Zulu Bravo. Ils prennent le cap pour aller nous retrouver. Vite fait. Efficace. Le dossier va être réglé dans un minimum d'effort et de temps. Qu'ils aillent besoin de porter secours ou pas. Pi quand on leur dira dit que tout va bien, ils n'auront pas à se demander si quelqu'un d'autre est dans la misère. Ça va tout clarifier le dossier. Et hop, ils vont passer à un autre appel.
Ce n’est pas eux qui vont nous en vouloir de les avoir aidés grandement à conclure un dossier.
Louis
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