Un amendement aux règles internationales obligera probablement tous les membres d'équipage à une vérification du niveau de language opérationnel. Cette obligation entrerait en vigueur dans moins de quatre ans.
En effet, plusieurs accidents ont été causés par une connaissance inapropriée de la langue utilisée lors des communications entre les différents intervenants du domaine aéronautique. Qu'on pense au terrible accident des Iles Tenerife en 1977 où deux 747 se sont frappés de plein fouet et dont l'origine principale semble être une connaissance insuffisante de l'anglais.
Au Canada et aux États-Unis par exemple, les pilotes devront se soumettre à un examen sur leur connaissance de l'anglais pour pouvoir continuer de voler. Un niveau 4 sera le minimum acceptable (plusieurs vérifications subséquentes seront requises) alors qu'un niveau 6 sera le standard. Détail intéressant: la moyenne de connaissance de l'anglais par l'américain moyen est de... 4 !!!
Les québécois pour leur part devront se soumettre à un examen sur leur connaissance du français et d'un examen sur leur connaissance de l'anglais s'ils désirent voler ailleurs qu'au Québec et à Ottawa.
Beaucoup de questions demeurent encore sans réponse, mais il s'agit d'un dossier important pour les pilotes québécois. Soyons vigilants.
Paul
Principales informations tirées de COPA Flight d'avril 2004 et de http://www.icao.int/.