Pilotes Québec

Normalement oui, afin de permettre un meilleur écoulement d'air pour le stabilisateur arrière.

Dans le cas, illustré, le canot était tellement large à la fin, que l'hélice aurait frappé contre le canot.
Et je ne pouvais pas le reculer pour clairer, car le W & B du canot aurait été bien trop arrière.
Et c'est le bout '' avant pointu'' , qui serait maintenant venu tapper sur le stabilisateur.
Des fois les montages se compliquent...c'était un genre de gros canot chaloupe pas commode du tout.
2/3 de pression de rudder que pour maintenir un vol rectiligne

Bob

En attendant que je fouille mes vidéos, je vous donne une mission de ravitaillement sur la rivière Michicabi.
Pas loin de Moosonee.
L'astuce de cette rivière est complexe en terme de logistique.
La rivière existe seulement quand la marée est haute.

Fallait bien timmer la hauteur de la marée afin que j'arrive à son peak...genre.

Le courant entrant y était fort, tout était en glaise partout.
Il n'y avait pas de place assez creuse en face du campement, la seule place disponible
était un strech de 500 pieds le long d'une ligne de bouleau. 4-5 pieds d'eau seulement à cet endroit.
Alors, tout s'y faisait là. Amerrissage, ravitaillement, décollage.
Le gars de la place venait faire le ravitaillement à cet endroit, tout était rodé au quart de tour.
Je devais même ancrer le Beaver car en reculant , il pouvait se beacher sur le haut fond.

L'eau est full chocolat chaud, impossible d'y voir quoi que ce soit.
Remarquez à la fin du déchargement, je sort un ptit sac de papier derrière mon siège. :danse1:

Et oui, c'est encore une livraison de poutine chaude au grand plaisir des chasseurs.
Je du revenir à la marée suivante afin de sortir un orignal, le jeune homme et rapporter
tous les drums full de gaz et encore du ravitaillement.
Gogogo !
Michicabi on high tide... :siffle:

Bob

Sur ma feuille de route plus haut on y voit un leg en canot partant de caroll's.
Le voici a bord du Beaver.

Vue de loin...

Et amerrissage au camp ...y avait un peu de confusion, les coordonnées GPS n'étaient pas bonne.( Comme souvent ) :lol:

Comme vous le voyez, il y a toujours des hauts fonds partout.
Les sites d'amerrissages étaient très sélectifs, nécessitant, mémoire, observation, expérience...et un peu de chance .

Bob

Bob,j`adore la position de la caméra.

À la fin de ces 2 années, je n'ai pas rapporté grands souvenirs physiques, tout est dans mon coco !
Mais à tous les jours, je croise mon étagère de gogosses de voyages et d'aventures.
Parmis les cossins qu'il y a d'exposé, mon regard s'embrouille souvent en regardant cette os de vertèbre de Castor
qui je trouve qui ressemble tellement à un mini avion.

Voici son histoire.:
Une mission consistait à aller apporter à leur camp la famille Mayappo.
Pas n'importe qui, c'est le Tallyman qui possède toutes les terres du secteur Opinaca, le réservoir
c'est son lac. :shock:

Annuellement, il va à son camp inaccessible passer 1 semaine avec ses petits fils, 4 générations de gars dans le Beaver !
Pour la mission, je devais aller à une autre base que nous avions au KM 372 de la route de la Baie James.
Pour ne pas me faire pogner par de la brume de prévue à la base principale le jour du départ.
Je dus quitter en fin de journée afin de me rendre au point de rencontre...Une belle ride de presque une heure
en vol libre...en fin de journée BRou rour rour rour le gros neuf vole légèrement.

Yé temps que j'arrive, la brume commence à entrer.

Une bonne nuit dans le Beaver...le lendemain matin, je m'empresse d'aller à la gaz cache me ramasser un drum de gaz.

Voici le camp, quelques legs plus tard après avoir tout charrier.
Regarder sur le coin du camp un poteau soutenant des chasseurs d'esprits...

Juste avant de partir , je ramasse cet os sur la berge, Mayappo, rafolllait de Castor bouillit. :sick:

L'année suivante, je refait la même runne mais en partant de bonne heure de la base avec 321 litres de gaz...

Soit Full front, Full middle, et Half rear. Cela va me donner assez de gaz pour me rendre et pour y faire le premier leg aller retour
qui était quand même 150 miles aller retour en plus de 75 miles pour le leg de ferry.

Bien leaner en vol, 2500 pds, 15 deg. Je faisait alentours de 84 litres/heure.

En vol, un vent de dos me donne un pas pire ground speed.

Ce coup là j'avais apporter un drum de gaz pour passer la journée.

Tout est prêt, j'attends mes clients.

Fuck, encore un canot de malade pour un des legs. :tapemur:

Gogogo ! To plus loin qu'Opinaca, fait beau !

Les esprits ont étés cléments pour cette belle journée ! Merci

Bob

abud a écrit:Bob,j`adore la position de la caméra.

Merci
J'ai souvent essayé différents angles afin de donner une vue le plus '' Live '' de l'action.

Good !

Bob

Bob, j`ai toujours le souvenir du lac Matépédia que tu as laissé dans l`avion et il va y demeuré.

Ça prends toujours un ptit coté ésotérique :lol:

Bob

Mission Nadoshen qqe part pas loin sur la Broadback en fin de journée.
Même si c'est calme sur l'eau, il vente à 25-30 mp/h dabs les aire.
Je dois trouver l'endroit après un call au tel satellite.
Les gars avaient descendus la rivière un bout et avaient buter un orignal rapidement après leur arrivé le même matin.
En aucun temps les Cree ne font de saline, de caches, ils passent pas plus de 2-3 jours et ont un taux de succès de 90%.
En canot ou à pieds, jamais dans le bois, avec de vieilles 303 ou 30-30 à mire ouverte.
Incroyable mais vrai. :lol:

Avec le temps, j'ai vu que je devais souvent ramassé de bonnes pièces de viande dégoulinantes.
Afin de ne pas salir le Beaver et de le contaminer avec le sang , je me suis greillé d'énormes bacs de plastiques style 3-4 pieds de long.
je pouvais ainsi y déposer 300-350 lbs par bacs, ce qui cote à cote, faisait pratiquement l'orignal au complet, désossé, pas de peaux
pas de pattes, pas de cotes. Les indiens faisait un genre de boucherie à la va vite.
Et pour décharger, je glissait les bacs sur la rampe et en moins de 2 minutes, tout était sortis sans forcer
et surtout sans me petter le dos ou glisser sur les flottes.
Go go go.
Des fois je sortais des orignaux de même tout au long de la journée.

Bob

Dans le mois de septembre, il y avait parfois de la mauvaise météo.

J'en profitais alors pour aller au traditionnel rassemblement pas loin de mon camp, 5 minutes à pied.
La montaison du Cisco...
Qui finissait fumé de différentes façons.

Avec un peu de sel et un bon truc pour skipper les arêtes, c'était bon.
Leur manière de faire ce genre de filet semi-renversé était vraiment spéciale, pas capable avec beaucoup d'essais.

Je posterai plus de photo sur le Cisco un autre moment donné
C'est assez pour ce soir.
J'espère que ça vous divertis, moi, je vis beaucoup d'émotions...

Bob

merci bob c'est le fune a lire et regarder ( encore plus l'hiver .)

Très intérressant!! Comment se préparait la facturation pour tous ces gens, sans adresse etc...?

Ca$h money only... :shock:

Le prix était déterminé avant le départ, extras si canot, ou charges externes.
Ou via une facturation envoyée à la Cree Trapper's association du village.
Cette association payait toujours bien, c'était associé avec le conseil de bande.
Pas de chèques et pas de carte de crédit.

Bob
Qui tranait souvent une tonne de cash...

beaux reportages Bob......toujours tres intéressant! merci jean

En intermède, un ptit récit d'une autre aventure avec un autre Beaver.

Alors que je travaillais pur Air Inuit à Kuujjuaq.

Endroit ou l'on voit toute sorte de chose bizarre sur le tarmac...
Quand je pense qu'il y en a qui capotte avec la mise à la terre des jerry cans... :lol:

Et ou l'on se débrouille avec les moyens du bord pour certaines missions... :lol:

Une journée de congé et de fin de rotation, me suis ramassé à la base d'hydravion.

Ou j'y ai également rencontré un ami du Forum Rudder Bug...

Je vis arrivé le légendaire Georges Venne avec le Beaver de son boss Federberg, qui était prospecteur dans la région.

Je lui demandait s'il voulait un pilote pour l'accompagner et en moins de 2 je me suis ramassé aide de camp, pilote et tout autre tâches.
Rendu à 75 nm nord que Kuujjuaq, j'avais parfois comme tache et ou de ramasser le souper.

Très pénible tâche que de ramasser quelques Artic char.

Il y avait un vrai genre de prospecteur à la Zizi top, il me faisait rire avec son accent Finlandais...

Je devais maintenir les campements spick and span...ce que je faisais avec conviction.

Parfois fallait varier avec de la moucheté, kiss qui avait d'la mouche, impossible de garder les yeux ouverts.

Beaucoup de mouchetées...

Provenant d'un cric perdu dont je ne me souviens plus de l'endroit...

Voilà un autre forfait Full brousse.

Bob

"Qui tranait souvent une tonne de cash..."
À ce moment votre nom aurait pu être Bob Cash-flow ou flo(a)t! Merci de partager votre expérience de brousse.
Michel

Effectivement, payé en liquide.... :lol:

Bob

Bob Cadi a écrit:Effectivement, payé en liquide....

Bob

C`était la même chose chez-moi à Sept-îles un 40 onces de gin pour un 5lbs de vrai saumon fumée.

Le Beaver avait différents sièges.
Dont ces 2 petits sièges qui servaient aux 6 et 7e passagers.
Parfois afin de sauver de la place ou selon les chargements j'apportais ce qui était le plus stratégique.
Regardez comment facilement les sièges s'installaient.
J'étais vraiment gâté d'avoir ces équipements en plus des Alaska doors sur le coté.

Un peu de low ceiling...

De la bruime en revenant à la base.

Décollage en fin de saison, si l'appareil ne décolle pas cette journée là, il est d'annoncé une tempête de neige
et beaucoup de mauvais temps pour plusieurs jours à venir. Tout risque de geler incluant le lac d'Amos ou l'appareil sera remisé.
Difficile décision et la machine ne peut pas passer l'hiver sur flotte sur la rivière.
Alors un breifing météo et une comm. avec un Dash-8 d'Air creebec dit que ça s'éclaircit pas loin...c'est un Go !