Capt Frank a écrit:... j’ai éprouvé un malaise (étourdissement, chaleur, ) alors mon vol a été écourté à 20 minutes. J’étais déçu en pensant que je n’étais plus capable de voler. Or, j’ai lu sur le net qu’il faut réhabituer le corps à la pratique du vol.
Idées? Impressions?...
Je ne sais pas si ça peut aider, mais je dirais qu'il faut comprendre ce qu'est le mal l'air/mer pour commencer.
Lorsque le cerveau ne peut plus corréler les stimulis visuels des sensations physiques, il peut lancer ses systèmes de défenses puisqu'il se croit malade ou intoxoqué. Le cerveau peut ainsi faire augmenter la température comme lors d'une infection ou croire qu'un poison a été ingéré et l'éliminer par la voie d'entrée ou de sortie.
Bref, tous ne sont pas égaux face à ces réactions du corps, mais pouvons généralement entraîner le cerveau à discocier les stimulis visuels des stimulis physiques. Cependant, le temps d'adaptation peut varier grandement.
Pour faire un parallèle, je comparerais cette réaction aux exemples suivants jouants sur la proprioception. Ces exemples démontrent qu'on peut affecter la perception du cerveau face aux stimulis de son environnement.
Équivalent en français
Pour résumer, le mal de mer/air est une intenvention du cerveau voulant protéger le corp de la maladie ou d'un poison puisque les informations qu'il reçoit ne correspondent plus. Il faut donc apprendre au cerveau que cette situation est normale.
Similairement, certains pourrons assurément confirmer que certaines sensations normalement associées aux produits périmés ou toxiques peuvent lentement s'atténuer, jusqu'à devenir source de plaisir lorsque le cerveau fini par comprendre que ce n'est pas insalubre à la consommation. On a qu'à penser aux piments forts (piquant) pour conserver la nourriture ou le houblon (amertume) utilisé initialement pour préserver la bière.
Fascinant les pouvoirs de l'esprit humain...