Le club d'aviation Les Ailes Québécoises vient de gagner quatre mois pour compléter son déménagement de l'aéroport de Québec... à l'aéroport de Québec.
Le bail à long terme du terrain occupé sur la 6e Avenue, près du stationnement étagé en construction, arrive à échéance le 31 juillet. L'administration aéroportuaire ne veut pas le prolonger, car elle a besoin de l'espace pour son projet d'agrandissement.
Cela fait plus d'un an et demi que le conseil d'administration des Ailes cherche un endroit pour se reloger. Après avoir flirté avec l'idée de déménager au nouvel aérodrome de Neuville, les membres ont décidé de demeurer à l'aéroport international Jean-Lesage.
Entente de principe
Une entente de principe est intervenue à la fin du mois de février pour l'emplacement d'Essor Hélicoptères situé au bout de la 7e Avenue, à l'extrémité sud de la piste 12-30, elle-même perpendiculaire au terminal principal. L'entente a été finalisée lundi, mais doit encore être signée, et c'est finalement un terrain voisin qui sera mis à la disposition des pilotes privés, confirme Pierre Berrigan, président des Ailes Québécoises.
Le partage des charges reste à peu près le même qu'anticipé. L'aéroport aménagera le terrain et les accès pour se rendre aux pistes, tandis que le club construira le stationnement pour les avions et un bâtiment de services. Ce dernier sera intégré à des hangars dans une formule de copropriété développée avec des membres.
Pour la première phase, une trentaine de petits avions pourront être stationnés, espaces intérieurs et extérieurs comptés. Dans une deuxième phase, 18 espaces supplémentaires pourraient s'ajouter.
Les études d'ingénierie sont commencées, et M. Berrigan prévoit être capable de livrer le nouveau site pour la fin novembre. «De toute façon, on n'a pas trop le choix parce que l'hiver va finir par arriver.»
Stabiliser les prix
Le président des Ailes estime qu'il est trop tôt pour révéler l'ampleur des investissements requis, mais croit être en mesure d'atteindre son objectif de stabiliser le prix du stationnement et de la cotisation annuelle. «C'est sûr que ça ne sera pas moins cher, mais ça ne sera pas extravagant non plus», dit-il. Actuellement, il en coûte annuellement 250 $ pour être membre du club et entre 200 et 250 $ par mois pour un stationnement extérieur.
Du côté d'Aéroports de Québec inc., la société qui gère les terrains et les installations aéroportuaires, le directeur du développement commercial et du marketing Bernard Thiboutot n'a pas voulu commenter, rappelant le caractère privé de l'organisation et estimant que le dossier n'est pas d'intérêt public.
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